Ligaturer manuellement les armatures à l’aide d’une pince est encore une pratique courante sur de nombreux chantiers. Pourtant, cette méthode traditionnelle est aujourd’hui dépassée en termes de rapidité, d’efficacité et d’ergonomie. L’introduction des machines à ligaturer, en particulier des machines à ligaturer le fer à béton, a révolutionné les processus sur chantier. Dans cet article, nous expliquons pourquoi, et nous comparons deux modèles phares de chez MAX : la RB398S et la toute nouvelle RB443T.

Les avantages des machines à ligaturer (ligatureuses)

Une machine à ligaturer réduit considérablement la charge physique. Là où un ligaturage manuel prend plusieurs secondes, une machine réalise cette opération en moins d’une seconde. Cela se traduit par un gain de temps important, une productivité accrue et une diminution des troubles musculo-squelettiques. De plus, la qualité des ligatures est constante, chaque ligature étant solidement serrée, ce qui garantit une fiabilité structurelle optimale des armatures.

Deux générations, deux technologies : RB398S vs RB443T

La RB398S, lancée en 2019, est une machine éprouvée. Elle utilise du fil simple et produit une ligature standard avec un enrobage d’environ 24 mm. Un brin de fil reste libre après chaque ligature, nécessitant une finition manuelle. Chaque ligature consomme plus de 80 cm de fil, quelle que soit la section du fer, ce qui limite le nombre de ligatures par bobine à 120.

La RB443T, dernier modèle en date (2024), marque une avancée technologique majeure. Grâce au système TWINTIER, elle utilise un double fil qui crée une ligature plus compacte, avec un enrobage réduit à seulement 13 mm. Le fil s’enroule parfaitement autour des barres sans extrémité libre. De plus, elle ajuste automatiquement la longueur de fil utilisée selon le diamètre des armatures, permettant jusqu’à 265 ligatures par bobine — un atout économique indéniable.

Twintier
MAX RB443T machine à ligaturer

De la RB398S à la RB443T : l’évolution technologique

MAX, entreprise japonaise fondée en 1942, est un acteur reconnu dans le secteur de l’outillage professionnel, notamment pour ses solutions innovantes en matière de ligature d’armatures. Elle a lancé sa première machine à ligaturer sur batterie en 1993, révolutionnant ainsi les pratiques sur les chantiers. En 2017, le modèle RB441T introduit la technologie TWINTIER, une avancée majeure qui permet d’optimiser à la fois la vitesse et la qualité des ligatures. Ce modèle est remplacé en 2024 par la RB443T, encore plus rapide et compacte. Pour les plus gros diamètres, MAX propose également la RB611T (jusqu’à 61 mm) et, très prochainement, la RB823T (jusqu’à 82 mm).

 

Le rôle clé du fil dans les ligatureuses

Le modèle RB398S fonctionne avec du fil simple de 0,8 mm de diamètre, disponible en bobines de 95 mètres, ce qui implique un usage constant de matière. La RB443T utilise quant à elle un double fil TWINTIER de 1,0 mm de diamètre, conditionné en bobines de 2 x 30 mètres. Cette technologie permet non seulement une meilleure adaptation à la section des armatures, mais aussi une réduction significative de la consommation de fil. Ainsi, bien que le fil TWINTIER soit plus coûteux à l’achat, il permet de réaliser davantage de ligatures par bobine, tout en réduisant le temps d’exécution et les pertes de matériau.

Chronologie des machines à ligaturer MAX

  • 1993 : RB260 (première machine à ligaturer sur batterie)

  • 2017 : RB441T (premier modèle TWINTIER)

  • 2019 : RB398S (version améliorée à fil simple)

  • 2020 : RB611T (jusqu’à Ø61 mm)

  • 2024 : RB443T (TWINTIER avancé)

  • Bientôt : RB823T (jusqu’à Ø82 mm)

Conclusion

Pour les professionnels qui utilisent encore une pince, le moment est venu de passer à la vitesse supérieure. La RB398S constitue déjà un net progrès en termes de rapidité et de réduction de la pénibilité. Cependant, la RB443T va bien au-delà : elle est plus rapide, plus économique, plus ergonomique, et surtout, elle offre une finition parfaite avec des ligatures plus serrées, plus compactes et plus constantes. Ces ligatures assurent non seulement un enrobage optimal, mais aussi une excellente tenue des armatures dans le temps. MAX démontre que la ligature du béton armé, en 2024, ne se limite plus à un simple gain de temps — c’est un investissement stratégique dans la durabilité, la sécurité et la performance sur chantier.

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